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Cyrille Hamilcaro : "Pourquoi je voterai volontiers Borloo"


Invité(e)
Mercredi 18 Mai 2011

"Les élections présidentielles se profilent: en mai 2012, nous aurons à faire un choix. Plus qu'un choix d'un homme ou d'une femme, nous aurons à décider de quelle type de société nous voulons".


Cyrille Hamilcaro : "Pourquoi je voterai volontiers Borloo"
"Humaniste, à ce jour je ne me sens attiré que par deux hommes qui ont chacun des conceptions de la société dont je me sens proche: Jean-Louis Borloo, et à défaut Nicolas Hulot. Libéralisme mais avec redistribution des richesses créées par des politiques sociales claires, égalité des chances, protection de la planète par des innovations environnementales modifiant le mode de production économique, respect de l'humain à partir de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen... Telles sont les bases de la politique à laquelle j'aspire !

Jean-Louis Borloo a été UDF, il revient aux conceptions de sa famille d'origine: le Centre-Droit, sans connivence aucune avec une gauche sclérosée mais aussi sans concession avec une UMP trop rigoriste.
La dernière présidence d'un centriste de droite (c'est important de le préciser face à un centrisme de gauche représenté par le Modem) remonte à Valéry Giscard d'Estaing de 1974 à 1981.

Trois grands lois ont transformé la société sous cette mandature: la majorité à 18 ans, l'instauration des allocations familiales pour tous, la légalisation de l'avortement doublée d'une politique de santé publique en matière de contraception. La polique éconimique menée était rigoureuse car la crise pétrolière était passée par là (nous en gardons les séquelles avec ces changements d'horaires en hiver pour faire des économies énergétiques). Cette présidence là était respectable, même si la gauche a gagné en 1981 en profitant des excés de fin de mandat (affaires des diamants de Bokassa...) ou de l'égocentrisme du président.

Je voterai donc Borloo dans la lignée de ce que sait faire un centriste de droite, car je ne veux plus réduire la politique d'un gouvernement à des lois sur la sécurité et à des débats publics sur la place de l'autre, forcément différent.

Je ferais campagne et voterai Borloo, et à défaut Nicolas Hulot, parce que je crains qu'au rythme où l'on va, Marine Le Pen ne fasse un score historique à La Réunion, à droite et même chez les communistes traditionnels. Les bruits de la rue ne trompent pas..."




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